J. Blacksad -VALIDE-

Nom / Prénom : John Blacksad. Utilise souvent le faux nom de “J. H. Blackmore“.

Surnom : Blacksad.

Âge : Indéterminé. Sans doute proche de la quarantaine.

Tendance : Gentil, mais qui peut parfois prendre les choses trop à cœur… Au point de tuer quelqu’un, par exemple.

Métier : Détective (aux manières peu orthodoxes), garde du corps pour arrondir les fins de mois difficiles.

Histoire (10 lignes minimum ) : Blacksad est un citoyen américain, vivant à New-York, dans les années 1950.
Il a eu une enfance difficile, dans un quartier pauvre habité par la classe ouvrière. Il semble que l’école n’était pas son fort, et qu’il était plutôt du genre à commettre quelques larcins pour ramener un peu d’argent à la maison. Il aurait pu “mal tourner“, mais c’est à cette époque qu’un pasteur charitable met en place son “œuvre sociale“ pour lutter contre la misère et la délinquance dans le quartier. Ce pasteur apprend à lire à une poignée de gosses, fait construire des bâtiments, et permet à Blacksad de choisir un autre style de vie.

Puis la Seconde Guerre mondiale éclate. On sait que Blacksad y a participé, sans plus. Son seul commentaire sur cette période sera : « J’aurais préféré ne pas voir ce que j’ai eu à voir là-bas. » (tome 2)
Revenu de la guerre, il se reconvertit en détective privé (officiellement), et garde du corps quand les comptes en banque sont vides. A partir de cette période, il n’est jamais fait référence à une possible famille encore en vie. Blacksad lui-même ne semble pas avoir de contact avec des proches, à part Natalia Wilford, qui sera sa première cliente et son amante pendant quelques temps, avant qu’ils ne rompent et qu’elle soit assassinée des années plus tard.

Dans le New-York des 50’s, les règlements de comptes à coup de barre de fer dans les jambes et autres meurtres mafieux sont monnaie courante. Sans compter les maris cocus, les héritages trop convoités et tous ces faits divers qui contribuent à faire tourner l’agence du Blacksad. Mais, ce qui reste le plus intéressant pour ce dernier, se sont les affaires dont il a vent grâce à Smirnov, flic... pardon, policier de son état, qui fait parfois appel aux méthodes pas très réglementaires mais si efficaces du “triste chat noir“. Ces deux-là entretiennent une sorte de rivalité amicale, et on peut dire que Smirnov est le seul véritable ami de Blacksad. Mais Smirnov a une famille épanouie et heureuse, contrairement à John, ce qui les sépare naturellement.

Peu de temps avant son arrivée sur Del Fleien, Blacksad était retombé dans la routine après avoir résolu une grosse affaire. Pas de vrai boulot, pas de vrai salaire, et un sale chagrin d’amour nommé Alma Mayer à supporter. Et rien de mieux qu’un bon verre de whisky et une cigarette pour oublier un instant qu’on mène une vraie vie… de chat de gouttière.
C’est à cet instant, alors qu’il était imbibé d’alcool, endormi profondément, que Blacksad fut, sans qu’il le sache, transporté dans un nouveau monde.

Après une arrivée mouvementée, une lourde prise de conscience, et une errance de plusieurs jours dans les rues d’Esperanza, notre pauvre matou décida de prendre cette chance qui lui était offerte, et de remonter son business tout en oubliant Alma Mayer et la peine qu’elle pouvait encore lui causer.
Devenu le seul détective de Del Fleien, il trouva quelques clients pour lui demander d’enquêter sur tel ou tel élu, de surveiller les déplacements de telle ou telle femme, ou tout simplement de jouer les garde du corps de ceux qui n’avaient pas la chance d’avoir un fort pouvoir offensif.

Installé de puis 6 mois dans la banlieue d’Esperanza, dans un quartier ni vraiment riche ni vraiment propre, voire assez mal famé, il a réussi à se faire un peu connaitre dans la capitale. Son « agence » comme il l’appelle lui-même, et un simple bureau adjacent à son appartement logé dans un immeuble de 5 étages sans ascenseur. Sur la porte d’entrée de l’immeuble, on peut lire, écrit en lettres dorées sur une grosse plaque métallique : « Agence Blacksad. Détective privé et autres services. [5ème étage, 2ème porte à droite.]»

Caractère (15 lignes minimum) : Blacksad est presque un stéréotype du détective de polar des années 1950. A la seule différence qu’il est ‘noir’, de pelage et donc de race pour les autres habitants. C’est un homme solitaire, lassé par les histoires d’amour qui ne durent pas et désabusé face à la violence de la vie. Blacksad, c’est ce pauvre type qui rentre chez lui en fin de journée, avec ce sentiment frustrant de gâchis, qui s’étale sur son canapé et grille une cigarette sans même réussir à en apprécier la saveur. Il n'est pas à proprement parler dépressif, mais il a souvent des grands moments de désillusion. S'il le pouvait, il changerait de vie, mais il s'en sait incapable.

Il respecte les grands hommes, les sages ; et méprise les « sales cons ». Il a une aversion particulière pour ceux qui se croient au dessus des lois, sous prétexte qu’ils ont plus d’argent ou de pouvoir que la moyenne.
Sa plus grande faiblesse? Sous ses airs de dur, il a une passion sans limite pour les femmes.
Il a aussi quelques traits de caractère plus propres à l’époque qu’à lui-même : il est toujours cajoleur quand il s’adresse à une femme, et à tendance, surtout si celle-ci lui plait, à se montrer trop sûr de lui. Il n’est en rien machiste, mais… il est un peu vieux jeu. Il fume énormément, et partout, comme tout le monde en 1950, avec comme particularité qu’il ne fume ni par pur plaisir ni par pure dépendance. Il a un certain franc parler, mais qu'il contrôle face à des gens haut placés.

Bien qu’il ait déjà tué, et pas toujours en cas de légitime défense, Blacksad a une morale et une conscience. Contrairement à Smirnov, son ami policier, qui agit pour faire respecter les lois, Blacksad agit par principe. Il cherche une certaine égalité (dans une affaire de racisme latent [voir tome 2], il aurait pu se ranger aux côtés d’un groupe de Noirs engagés politiquement et aux principes plutôt violents, mais il ne le fait pas, considérant que Blanc ou Noir, il n’existe que des hommes, simplement des hommes).
Finalement, Blacksad est un chat solitaire, las, qui n’aspire qu’à trouver un certain équilibre dans sa vie, mais qui malheureusement n’est toujours confronté qu’aux ombres de ce monde… ou d’un autre.

Description physique : Tout les êtres de l’ancien monde de John Blacksad sont des animaux anthropomorphes, le type d’animal reflétant souvent le caractère ou le rôle du personnage. Lui-même est donc un chat, au pelage entièrement noir, sauf son museau qui est blanc comme la neige. Son corps est en tout points celui d’un humain, hormis qu’il a un pelage, des griffes rétractiles au bout de ses doigts (il en a d’ailleurs quatre plus un pouce qui rend la main préhensible, comme chez les humains et les primates), et un visage mi-homme mi-chat, c’est-à-dire qu’il porte des oreilles hautes sur le crâne, triangulaires et touffues, le nez est droit mais se termine par une petite truffe rose foncée, agrémentée de chaque côtés de moustache longues et blanches. Sa bouche est formée comme celle d’un humain, mais sa dentition n’est pas sans rappeler les félins, ce qui lui donne un sourire plutôt carnassier. Il a les yeux verts, avec des pupilles rondes, un air tout à fait humain et de nombreuses expressions de visage possibles.

Blacksad est plutôt grand, sans doute un bon mètre quatre-vingt, et sa musculature est plus que respectable. Il aurait fait un bon boxeur poids moyen.
Avec les critères de son monde en matière de tête féline, il est très charmant. Et il en joue, avec un comportement de séducteur professionnel dès qu’un jupon croise son chemin.
Il est rare de le voir porter autre chose qu’un ‘costard-cravate’, qui pourrait presque le faire passer pour un type respectable et professionnel. Il ne quitte jamais son imperméable beige qui le pousse encore plus loin dans la caricature du détective.

Pouvoirs : Blacksad a découvert en arrivant sur Del Fleien que ses sens s’étaient étonnement développés. Sa vue, son ouïe, son odorat sont devenus très performant, plus encore que les sens d’un humain ou d’un simple chat. Son goût est précis, bien que la cigarette altère légèrement ce sens. Son toucher, ou plutôt son agilité, est devenue presque inégalable. Il est ainsi capable de prévoir toutes sortes d’attaques, en entendant le déclic d’une bombe, la recharge d’une arme, le souffle de son ennemi ; ou en repérant de loin une silhouette, une lumière, un mouvement ; ou encore en sentant un parfum, une odeur de poudre, ou de sang...

Il possède une arme à feu, type Colt 45, mais qu’il ne porte pas toujours sur lui, et de toutes façons le triste chat a remarqué depuis un moment que beaucoup d’habitants de Del Fleien ne craignent pas les balles.
Grâce à ses facultés, John est donc un bon garde du corps qui se débarrasse facilement des petites frappes et prévoit sans problème la moindre agression sur son client. Il est aussi très discret, et donc bon enquêteur.

Rank personnalisé désiré : - Celui qui erre entre les ombres -

Source : Blacksad est une série de bande dessinée policière en trois albums – Quelque part entre les ombres ; Artic-Nation ; Âme Rouge – qui n’est pas encore terminée. Elle a été créée par les Espagnols Juan Diaz Canales (scénario) et Juanjo Guarnido (artiste), et édité par Dargaud (éditeur Français).

==> http://www.blacksadmania.com/categorie-820799.html

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(Merci, m'sieur Rig.)