Histoire de Del Fleien (Facultatif)
Del Fleien :: Avant-Scène :: Ouverture
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Histoire de Del Fleien (Facultatif)
Ensue Rig Mer 25 Mar - 23:17:55
CHAPITRE 1: ENSUE RIG
Tout partit de Rien.
Terry Pratchett, écrivain anglais du XXIe siècle, donne aux Dieux une des caractéristiques les plus humaines qui soit en leur faisant jouir du sens de l'humour. Il prétend aussi que l'univers qu'il a créé, aussi bien que le notre, ne sont que les résultats de vagues paris ou lendemains de cuites lancés arbitrairement, tantôt gagnés, tantôt perdus, mais toujours absurdes.
Terry Pratchett ne connait pas Del Fleien.
Au centre d'une dimension vide de tout type de vie, de forme ou de matière, une large spirale noire jaillit d'abord, libérant une armada de rouages démesurés et de cables immenses se réunissant au buste pâle d'une entité étrange. Une entité du nom d' Ensue Rig. Une entité qui avait appris, dans le monde d'où elle venait, à voyager à travers le temps, l'espace, la matière, les dimensions même. Une entité qui n'avait aucun pouvoir créateur. Une entité qui dépassait de loin tout type d'humain, tout en ne parvenant pas à égaler Dieu. Une entité tiers humaine, tiers machine, tiers sorcellerie. Une entité qui n'avait aucun don de Création, mais dont l'intelligence démesurée et les pouvoirs occultes dictaient le moindre des miracles.
Tout partit de Rien.
Après un interminable voyage au travers du temps et de l'espace, après avoir hésité sur sa cible, un univers? Une galaxie? Une planète? Tout cela était trop simple pour lui, pour elle, pour eux, pour ca. Créer un monde? Tout prendrait trop de temps, et ils avaient passé l'éternité à s'ennuyer; ils ne pourraient en supporter d'avantage. Après un interminable voyage, disions-nous donc, Ensue Rig avait finalement trouvé ce qu'il cherchait aux confins d'une dimension des plus étroite, et par conséquent des plus délaissée. Mais Il n'avait pas besoin de plus. Cette dimension, à peine assez grande pour contenir notre système solaire, serait Sa nouvelle oeuvre d'art. Son nouveau terrain de jeu.
Cette dimension qu'il aménagerait, sans le moindre pouvoir de Création, serait Sienne...
Cette dimension s'appellerait Del Fleien.
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Tout partit de Rien.
Terry Pratchett, écrivain anglais du XXIe siècle, donne aux Dieux une des caractéristiques les plus humaines qui soit en leur faisant jouir du sens de l'humour. Il prétend aussi que l'univers qu'il a créé, aussi bien que le notre, ne sont que les résultats de vagues paris ou lendemains de cuites lancés arbitrairement, tantôt gagnés, tantôt perdus, mais toujours absurdes.
Terry Pratchett ne connait pas Del Fleien.
Au centre d'une dimension vide de tout type de vie, de forme ou de matière, une large spirale noire jaillit d'abord, libérant une armada de rouages démesurés et de cables immenses se réunissant au buste pâle d'une entité étrange. Une entité du nom d' Ensue Rig. Une entité qui avait appris, dans le monde d'où elle venait, à voyager à travers le temps, l'espace, la matière, les dimensions même. Une entité qui n'avait aucun pouvoir créateur. Une entité qui dépassait de loin tout type d'humain, tout en ne parvenant pas à égaler Dieu. Une entité tiers humaine, tiers machine, tiers sorcellerie. Une entité qui n'avait aucun don de Création, mais dont l'intelligence démesurée et les pouvoirs occultes dictaient le moindre des miracles.
Tout partit de Rien.
Après un interminable voyage au travers du temps et de l'espace, après avoir hésité sur sa cible, un univers? Une galaxie? Une planète? Tout cela était trop simple pour lui, pour elle, pour eux, pour ca. Créer un monde? Tout prendrait trop de temps, et ils avaient passé l'éternité à s'ennuyer; ils ne pourraient en supporter d'avantage. Après un interminable voyage, disions-nous donc, Ensue Rig avait finalement trouvé ce qu'il cherchait aux confins d'une dimension des plus étroite, et par conséquent des plus délaissée. Mais Il n'avait pas besoin de plus. Cette dimension, à peine assez grande pour contenir notre système solaire, serait Sa nouvelle oeuvre d'art. Son nouveau terrain de jeu.
Cette dimension qu'il aménagerait, sans le moindre pouvoir de Création, serait Sienne...
Cette dimension s'appellerait Del Fleien.
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Dernière édition par Admin le Jeu 26 Mar - 0:55:46, édité 2 fois
Ensue Rig- Dieu
Re: Histoire de Del Fleien (Facultatif)
Ensue Rig Jeu 26 Mar - 0:20:23
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CHAPITRE 2: LA CREATION
Ensue Rig avait appris à voyager à travers les dimensions. Mais au delà du simple transport de sa matière au travers des univers, il avait appris à déplacer LA matière d'un monde à l'autre.
Ses rouages s'activèrent lorsque la première étape fut lancée. Peu à peu tout son être immense se mit à produire une énergie pure, une énergie chaotique, une énergie inter-dimensionnelle, et la brèche s'ouvrit, une brèche titanesque qui libéra une cascade de flammes dans un déluge dantesque, dont les seules flammèches dansaient à elles seules dans une chorégraphie macabre. Une sphère de feu apparut peu à peu, descendant lentement au travers du passage qui avait été ouvert devant elle. Une boule gigantesque qui semblait être pondue plus qu'amenée. « D'où venait-elle? », se demanda une partie de lui. « Aucune importance » lui répondait la seconde. « Inutile de savoir d'où viennent les pièces de notre puzzle. Inutile de culpabiliser sur l'absence de notre originalité. Notre univers sera à lui seul le mélange d'univers multiples et infinis. Notre univers sera le seul système solaire unique capable de se considérer comme un Multivers de par sa richesse intarissable. Voici notre Soleil. Voici ce qui sera la source de toute vie. Voici ce qui marque le début de notre règne. »
Sur son dos, l'infinité de câbles, d'aiguilles et de roues dentées s'agitèrent avec plus de vigueur et d'énergie, tandis qu'embrasant le néant, des portiques d'un blanc éclatant s'ouvrirent de parts et d'autres de l'Univers nouveau-né, laissant passer un nombre incalculable de sphères lumineuses désormais libérées dans un espace nouveau, envahissant de manière d'abord anarchique, puis peu à peu de plus en plus équilibrée, le système solaire qui se créait. La matière venait de faire son entrée en scène. Et avec elle, les innombrables étoiles, comètes et autres poussières galactiques qui peuvent peupler l'espace. Le défilé lumineux qui dansait autour de lui faillit L'émouvoir... « Peu importe quels cieux souffrent de cette amputation. Inutile de culpabiliser sur l'immoralité de nos actes. De par cette étape nous venons de franchir la première marche de notre Oeuvre, la première étape de notre Création. »
Les câbles se mirent à se mouvoir comme des tentacules avant de se tendre d'un coup, se plantant de part et d'autres de la cloison immatérielle de la dimension récemment créée. De cinq d'entre elles s'échappèrent un bruit tonitruant et métalique, avant de laisser les câbles monumentaux se gonfler au passage de leur cargaison. La dite cargaison se rassembla au sein de ce qui aurait dû être Son ventre, remplacé par un amas d'acier, d'or et de bronze. Un immense trou terminait de manière peu esthétique son tronc, le privant de jambes, mais pas de majesté. De ce trou s'échappèrent trois immenses blocs de terre qui, une fois libérés, furent instantanément attirés par le pouvoir gravitationnel du Soleil. Peu à peu la rotation pris un certain mouvement. Il faudrait plusieurs jours avant qu'elle ne soit parfaitement adaptée, et peut être plusieurs années pour qu'elle se stabilise. Mais ainsi étaient nées les premières planètes de ce Multivers, piochées çà et là dans des dimensions diverses et variées. « Peu importe combien de vies ont été perdues. Peu importe qu'il n'y ait aucun survivant à bord de ces vaisseaux géants et célestes. Peu importe que le transfert ait annihilé tout espoir. Notre mélange fait de notre Création un espace unique où l'impossible sera peut-être possible. Qui plus est, ne venons-nous pas de dépasser Dieu? Dieu qui avait pris Sept Jour pour créer sa première forme de vie? Sa plus grande réussite? Son plus magistral travail qui donna naissance à toutes les autres dimensions? En piochant dans les bannis de ses ébauches ratés, nous nous sommes emparés de la Nature, des Eléments, et de la Vie, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. De par nos plans nous avons surpassé le Dieu Créateur de toute chose, et avons profité de son mépris de son propre travail pour lui prouver combien son pouvoir était limité par son arrogance. »
Joignant Ses mains dans un geste ample, toute la machinerie de Son être s'activa, cette fois, en une seule fois. Chaque boulon, chaque cellule, chaque souffle, chaque pulsion, chaque tremblement, chaque torsion, chaque rotation, chaque brûlure, chaque pression se mirent en marche dans une concordance orchestrale, et tandis qu'Il proférait les paroles nécessaires à l'ultime étape de son plan, Ensue Rig sentit son ventre déglutir une sphère colossale, semblable à une bulle étrange dans laquelle une infinité de petites entités humaines, animales, hybrides, et même spectrales, dansaient, abandonnées à un état de transe semi-inconscient. Pour toutes ces vies, le voyage ne durerait qu'une heure. Une heure de néant à la suite de laquelle leurs yeux s'ouvriront pour découvrir le monde nouveau sur lequel elles auront atteris. « Peu importe le passé de ces individus. Peu importe les souvenirs, les amis perdus, les passés inexpliqués et les expériences inabouties de chacun de ces êtres. Car ils découvriront dans notre monde plus de richesses et de cultures que le leur ne leur en aurait jamais proposé. Ils partiront sur un pied d'égalité, se découvrant des forces, des faiblesses, en somme une Vie Nouvelle. Repartir à zéro est toujours préférable. Nous leur offrons une seconde chance. Aujourd'hui, nait le plan de colonisation de Del Fleien... »
CHAPITRE 2: LA CREATION
Ensue Rig avait appris à voyager à travers les dimensions. Mais au delà du simple transport de sa matière au travers des univers, il avait appris à déplacer LA matière d'un monde à l'autre.
«Arrakis... De ses Roues de Flamme le bras droit du Seigneur donna naissance à une sphère enflammée dont la lueur illuminera Del Fleien à elle seule. Le premier jour naquit le Soleil,»
-Première ligne de la Stèle Onirique de Genuis Re-
Ses rouages s'activèrent lorsque la première étape fut lancée. Peu à peu tout son être immense se mit à produire une énergie pure, une énergie chaotique, une énergie inter-dimensionnelle, et la brèche s'ouvrit, une brèche titanesque qui libéra une cascade de flammes dans un déluge dantesque, dont les seules flammèches dansaient à elles seules dans une chorégraphie macabre. Une sphère de feu apparut peu à peu, descendant lentement au travers du passage qui avait été ouvert devant elle. Une boule gigantesque qui semblait être pondue plus qu'amenée. « D'où venait-elle? », se demanda une partie de lui. « Aucune importance » lui répondait la seconde. « Inutile de savoir d'où viennent les pièces de notre puzzle. Inutile de culpabiliser sur l'absence de notre originalité. Notre univers sera à lui seul le mélange d'univers multiples et infinis. Notre univers sera le seul système solaire unique capable de se considérer comme un Multivers de par sa richesse intarissable. Voici notre Soleil. Voici ce qui sera la source de toute vie. Voici ce qui marque le début de notre règne. »
« Rincevent... De l'aiguille Céleste du dos du Seigneur naquit la vie intersidérale, la Beauté dont s'inspire tout poête, ainsi que la source de tout rêve. Le deuxième jour naquit l'univers, le deuxième jour naquit Del Fleien en tant que tel. »
-Deuxième ligne de la Stèle Onirique de Genuis Re-
Sur son dos, l'infinité de câbles, d'aiguilles et de roues dentées s'agitèrent avec plus de vigueur et d'énergie, tandis qu'embrasant le néant, des portiques d'un blanc éclatant s'ouvrirent de parts et d'autres de l'Univers nouveau-né, laissant passer un nombre incalculable de sphères lumineuses désormais libérées dans un espace nouveau, envahissant de manière d'abord anarchique, puis peu à peu de plus en plus équilibrée, le système solaire qui se créait. La matière venait de faire son entrée en scène. Et avec elle, les innombrables étoiles, comètes et autres poussières galactiques qui peuvent peupler l'espace. Le défilé lumineux qui dansait autour de lui faillit L'émouvoir... « Peu importe quels cieux souffrent de cette amputation. Inutile de culpabiliser sur l'immoralité de nos actes. De par cette étape nous venons de franchir la première marche de notre Oeuvre, la première étape de notre Création. »
« Sennheiser... D'un battement de ses ailes Divines la matière se réunit et une sphère se matérialisa, puis une seconde, puis une troisième. Trois planètes parfaitement distinctes, belles à leur manière, atroce à leur facon. Le Troisième jour naquit le système solaire. Et la planète centrale, la plus belle des trois, fut baptisée du même nom que notre sublime dimension: Del Fleien. »
-Troisième ligne de la Stèle Onirique de Genuis Re-
Les câbles se mirent à se mouvoir comme des tentacules avant de se tendre d'un coup, se plantant de part et d'autres de la cloison immatérielle de la dimension récemment créée. De cinq d'entre elles s'échappèrent un bruit tonitruant et métalique, avant de laisser les câbles monumentaux se gonfler au passage de leur cargaison. La dite cargaison se rassembla au sein de ce qui aurait dû être Son ventre, remplacé par un amas d'acier, d'or et de bronze. Un immense trou terminait de manière peu esthétique son tronc, le privant de jambes, mais pas de majesté. De ce trou s'échappèrent trois immenses blocs de terre qui, une fois libérés, furent instantanément attirés par le pouvoir gravitationnel du Soleil. Peu à peu la rotation pris un certain mouvement. Il faudrait plusieurs jours avant qu'elle ne soit parfaitement adaptée, et peut être plusieurs années pour qu'elle se stabilise. Mais ainsi étaient nées les premières planètes de ce Multivers, piochées çà et là dans des dimensions diverses et variées. « Peu importe combien de vies ont été perdues. Peu importe qu'il n'y ait aucun survivant à bord de ces vaisseaux géants et célestes. Peu importe que le transfert ait annihilé tout espoir. Notre mélange fait de notre Création un espace unique où l'impossible sera peut-être possible. Qui plus est, ne venons-nous pas de dépasser Dieu? Dieu qui avait pris Sept Jour pour créer sa première forme de vie? Sa plus grande réussite? Son plus magistral travail qui donna naissance à toutes les autres dimensions? En piochant dans les bannis de ses ébauches ratés, nous nous sommes emparés de la Nature, des Eléments, et de la Vie, en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. De par nos plans nous avons surpassé le Dieu Créateur de toute chose, et avons profité de son mépris de son propre travail pour lui prouver combien son pouvoir était limité par son arrogance. »
« Virgo... Le ventre infiniment Bon du Seigneur sera la porte vers Del Fleien, la fenêtre ouverte sur notre monde, l'Oeuf d'où jailliront chaque parcelle humaine, hybride ou animale qui peupleront la Planète. Virgo accouchera de chacun de nous. De chacun de vous. Faisant de vous des Elus, venus pour peupler notre Terre Sainte. Le Quatrième jour naquit la vie, et les premiers individus commencèrent à fouler ce sol. »
-Quatrième ligne de la Stèle Onirique de Genuis Re-
Joignant Ses mains dans un geste ample, toute la machinerie de Son être s'activa, cette fois, en une seule fois. Chaque boulon, chaque cellule, chaque souffle, chaque pulsion, chaque tremblement, chaque torsion, chaque rotation, chaque brûlure, chaque pression se mirent en marche dans une concordance orchestrale, et tandis qu'Il proférait les paroles nécessaires à l'ultime étape de son plan, Ensue Rig sentit son ventre déglutir une sphère colossale, semblable à une bulle étrange dans laquelle une infinité de petites entités humaines, animales, hybrides, et même spectrales, dansaient, abandonnées à un état de transe semi-inconscient. Pour toutes ces vies, le voyage ne durerait qu'une heure. Une heure de néant à la suite de laquelle leurs yeux s'ouvriront pour découvrir le monde nouveau sur lequel elles auront atteris. « Peu importe le passé de ces individus. Peu importe les souvenirs, les amis perdus, les passés inexpliqués et les expériences inabouties de chacun de ces êtres. Car ils découvriront dans notre monde plus de richesses et de cultures que le leur ne leur en aurait jamais proposé. Ils partiront sur un pied d'égalité, se découvrant des forces, des faiblesses, en somme une Vie Nouvelle. Repartir à zéro est toujours préférable. Nous leur offrons une seconde chance. Aujourd'hui, nait le plan de colonisation de Del Fleien... »
Ensue Rig- Dieu
Re: Histoire de Del Fleien (Facultatif)
Ensue Rig Jeu 26 Mar - 0:54:03
CHAPITRE 3: L'EVOLUTION
Le temps passa. De ses sept yeux répartis sur ses trois visages, Ensue Rig contemplait l'évolution des individus. Les choix furent long et difficile. Lorsque sa Personne Droite parlait, la Gauche contre argumentait. Seul Le cerveau central, le Juge Suprême de son entité Parfaite, prenait les décisions. Le stade de l'évolution ne devait pas nuire à la magie. Le stade de l'évolution ne devait pas être passéiste. Le stade de l'évolution ne devait pas encore laisser aux vivants le soin de tout savoir de leur monde.
Le cinquième jour, pour la première fois depuis le début de sa création, le Juge de l'entité gigantesque Ensue Rig décroisa les bras, et amorca une série de mouvements, orchestrant l'apparition et la disparition de diverses brèches dimensionnelles qui apportaient tour à tour quelques éléments nécessaires à la mise en place de la planète qu'il voulait obtenir. Après avoir intérieurement terra-formé son monde, il décidait de l'apparence qu'allait avoir l'évolution. Les passéistes s'adapteraient, les futuristes aussi, la science ne serait pas meilleure que l'occulte, et l'ingéniosité des hommes serait mise à contribution pour que leur créativité ne soit jamais inexploité, et qu'ainsi leur vie soit épanouie.
« Donnons aux vivants le feu, l'acier, la roche. Donnons leur de quoi bâtir leurs villes, de quoi forger leurs armes, et de quoi commencer à créer de nouvelles machines. Donnons leur de quoi rêver, de quoi se battre, de quoi conquérir. Que les puissants dirigent, que les faibles aient une chance. Que chaque individu ici amené puisse laisser dans les chroniques de notre monde une trace indélébile, et que notre Terre puisse à elle seule, partant des modestes moyens de sa création, devenir un monde qu'aucun autre ne pourra égaler. »
Le Sixième jour fut un jour Secret. Un jour dont nulle stèle, nulle pierre, nulle prière ne parle. Un jour dont seul Ensue Rig a connaissance. Le jour durant lequel, saisissant le sceptre scellé sur son torse, il le brandit et scella la dimension qu'il avait créé, en faisant un espace stable et qui lui était propre, dont il controlait entrées et sorties, modifications et anomalies. Sa Création. Son Espace. Son Monde.
Le Septième jour Ensue Rig reprit sa posture recroquevillée. Cette semaine avait été la plus merveilleuse de son éternelle existence, mais aussi la plus éprouvante. Pénétrant, tel un météore, l'atmosphère de son monde, réduisant sa propre taille pour s'adapter à son Oeuvre Merveilleuse, il en percuta le pôle nord, pour s'engouffrer au centre de son monde, réchauffé par le noyau de ce dernier, avant de s'endormir dans un Sommeil Eternel.
Chacun de ses membres devint inactif, accumulant des forces pour son réveil.
Son cerveau restait perpétuellement éveillé, utilisant ses dons de prescience pour être au courant de tout ce qu'il se passait sur Del Fleien.
Son ventre continuait, inlassablement, de piocher cà et là des élus, les faisant apparaître sur son Monde au rythme d'un par jour. Tour à tour les entités se succédaient, et les destins se formaient...
Et le temps passa.
Jusqu'à aujourd'hui.
Année 80 A.C.
« Ensue Rig. Notre Seigneur à tous. Notre créateur et notre bienfaiteur. Notre protecteur et notre sauveur. Ensue Rig nous réunit tous ici, sur la planète élue de Del Fleien, et nous rendit égaux. Il fit de ce monde un monde polyvalent, et adapta villes, civilisations, techniques, afin que nul ne soit désavantagé, et que chacun soit laissé à la libre utilisation de ses pleines capacités. A l'aube du cinquième jour, et durant six ans, Ensue Rig convertit le Multivers en un lieu parfait. Et les premiers aventuriers de ce sol béni ne furent que les plus chanceux, car ils furent les premiers à découvrir ce monde nouveau. Le Cinquième Jour fut le plus long. Mais aujourd'hui, an 7 A.C. (Après Création), Del Fleien est complet, et Notre Dieu veille sur nous. »
-Dernière ligne de la Stèle Onirique de Genuis Re-
Le temps passa. De ses sept yeux répartis sur ses trois visages, Ensue Rig contemplait l'évolution des individus. Les choix furent long et difficile. Lorsque sa Personne Droite parlait, la Gauche contre argumentait. Seul Le cerveau central, le Juge Suprême de son entité Parfaite, prenait les décisions. Le stade de l'évolution ne devait pas nuire à la magie. Le stade de l'évolution ne devait pas être passéiste. Le stade de l'évolution ne devait pas encore laisser aux vivants le soin de tout savoir de leur monde.
Le cinquième jour, pour la première fois depuis le début de sa création, le Juge de l'entité gigantesque Ensue Rig décroisa les bras, et amorca une série de mouvements, orchestrant l'apparition et la disparition de diverses brèches dimensionnelles qui apportaient tour à tour quelques éléments nécessaires à la mise en place de la planète qu'il voulait obtenir. Après avoir intérieurement terra-formé son monde, il décidait de l'apparence qu'allait avoir l'évolution. Les passéistes s'adapteraient, les futuristes aussi, la science ne serait pas meilleure que l'occulte, et l'ingéniosité des hommes serait mise à contribution pour que leur créativité ne soit jamais inexploité, et qu'ainsi leur vie soit épanouie.
« Donnons aux vivants le feu, l'acier, la roche. Donnons leur de quoi bâtir leurs villes, de quoi forger leurs armes, et de quoi commencer à créer de nouvelles machines. Donnons leur de quoi rêver, de quoi se battre, de quoi conquérir. Que les puissants dirigent, que les faibles aient une chance. Que chaque individu ici amené puisse laisser dans les chroniques de notre monde une trace indélébile, et que notre Terre puisse à elle seule, partant des modestes moyens de sa création, devenir un monde qu'aucun autre ne pourra égaler. »
Le Sixième jour fut un jour Secret. Un jour dont nulle stèle, nulle pierre, nulle prière ne parle. Un jour dont seul Ensue Rig a connaissance. Le jour durant lequel, saisissant le sceptre scellé sur son torse, il le brandit et scella la dimension qu'il avait créé, en faisant un espace stable et qui lui était propre, dont il controlait entrées et sorties, modifications et anomalies. Sa Création. Son Espace. Son Monde.
« Lorsqu'un Dieu se met à l'oeuvre pendant six jour, et le septième se dit finalement bravo à lui-même, il doit en résulter quelque chose de passable. »
-Goethe , Faust.
Le Septième jour Ensue Rig reprit sa posture recroquevillée. Cette semaine avait été la plus merveilleuse de son éternelle existence, mais aussi la plus éprouvante. Pénétrant, tel un météore, l'atmosphère de son monde, réduisant sa propre taille pour s'adapter à son Oeuvre Merveilleuse, il en percuta le pôle nord, pour s'engouffrer au centre de son monde, réchauffé par le noyau de ce dernier, avant de s'endormir dans un Sommeil Eternel.
Chacun de ses membres devint inactif, accumulant des forces pour son réveil.
Son cerveau restait perpétuellement éveillé, utilisant ses dons de prescience pour être au courant de tout ce qu'il se passait sur Del Fleien.
Son ventre continuait, inlassablement, de piocher cà et là des élus, les faisant apparaître sur son Monde au rythme d'un par jour. Tour à tour les entités se succédaient, et les destins se formaient...
Et le temps passa.
Jusqu'à aujourd'hui.
Année 80 A.C.
Ensue Rig- Dieu
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